- ORTHOCHROMATIQUE
- ORTHOCHROMATIQUEORTHOCHROMATIQUESe dit d’une émulsion photographique noir et blanc dont la sensibilité chromatique comprend le violet, le bleu, le vert et le jaune. Elle n’est pas sensible au rouge et cette couleur est donc rendue en positif par du noir. Elle convient très bien pour les paysages. On peut procéder au développement dans un laboratoire faiblement éclairé en rouge.• 1889; de ortho- et chromatique♦ Photogr. Plaque orthochromatique, sensible à toutes les couleurs sauf au rouge.⇒ORTHOCHROMATIQUE, adj.A. —MÉD., BIOL. Cellule, tissu orthochromatique. Cellule, tissu qui se colore normalement ou est de couleur normale (d'apr. Méd. Biol. t.3 1972). [La tumeur] est formée de cellules assez volumineuses, à protoplasme abondant basophile ou orthochromatique (ROUSSY ds Nouv. Traité Méd. fasc. 5, 2 1929, p.266).B. —PHOT. Émulsion, plaque, support orthochromatique. Émulsion, plaque, support sensible à toutes les couleurs, à l'exception du rouge. Aussi emploie-t-on, pour les sujets colorés, des émulsions spécialement traitées (à l'aide de colorants) (...) orthochromatiques, permettant d'obtenir des valeurs exactes pour le violet, le bleu, le vert et le jaune, mais qui sont insensibles au rouge (PRINET, Phot., 1945, p.40). Ce n'est qu'au début du XXe siècle que l'emploi de plaques «orthochromatiques» (ayant même domaine de sensibilité que l'oeil) permit le développement de la photométrie photovisuelle (Hist. gén. sc., t.3, vol.1, 1961, p.130).Prononc.:[
]. Étymol. et Hist. 1900 (Gde Encyclop. t.26, p.773, s.v. photographie). Formé de ortho- et de chromatique1; cf. angl. orthochromatic 1887 ds NED.
orthochromatique [ɔʀtokʀɔmatik] adj. et n. m.ÉTYM. 1889 (Année sc. et industr. 1890, p. 75); de ortho-, et chromatique.❖♦ Photogr. Se dit d'une émulsion, d'une plaque qui est sensible à toutes les couleurs à l'exception du rouge. || Plaque orthochromatique. — On dit aussi isochromatique.♦ N. m. || L'orthochromatique : la couche photographique orthochromatique.0 Pareil traitement (de la pellicule) était nécessaire pour obtenir, à tort ou à raison, la densité photographique des premiers Chaplin, pour retrouver le noir et blanc de l'orthochromatique d'autrefois.J.-L. Godard, août 1963, in Coll. des cahiers du cinéma, p. 330.
Encyclopédie Universelle. 2012.